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7. La première Apologie peut se diviser en trois parties. Tout d’abord (ch. i-xxii), saint Justin proteste contre l’illégalité et l’injustice des poursuites intentées contre les chrétiens. Les chrétiens ne sont ni athées, ni ennemis de l’État, ni criminels. Conformément à la doctrine de leur maître, ils mènent la vie la plus pure. Puis (ch. xxiii-lx) l’apologiste entreprend de démontrer la vérité de la religion chrétienne en s’appuyant sur les prophéties qui prédisent l’Incarnation, la vie et la passion de Jésus-Christ. Que valent, en face de la doctrine chrétienne, les fables du paganisme ? Ce ne sont que de pitoyables inventions des démons. Enfin (ch. lxi-lxvii), saint Justin décrit les cérémonies du Baptême et de la célébration de l’Eucharistie dans les assemblées des chrétiens.

À cette apologie, il ajoute (ch. lxviii) un rescrit d’Hadrien sur le traitement des chrétiens devant les tribunaux. Le manuscrit donne, après ce rescrit, deux autres pièces, qui sont apocryphes : un édit d’Antonin à la communauté d’Asie et une lettre de Marc-Aurèle sur le miracle de la Légion fulminante.

Sur le rescrit, voy. C. Callewaert, Le rescrit d’Hadrien à Minicius Fundanus, dans la Revue d’histoire et de littérature religieuses, VIII (1903), 152-189 ; et la bibliographie donnée dans cet article.