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XLII

LE MARCHAND ET LE MIRAGE.

(De ceux qui sont sous l’empire d’une illusion.)


Pendant les chaleurs de l’été, il y avait un marchand qui, ayant perdu de vue ses compagnons, marchait seul derrière eux. Comme il n’avait ni parasol, ni souliers, la sueur découlait de son visage, ses lèvres et sa bouche étaient desséchées, et tout son corps était brûlé par l’ardeur du soleil.