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« Puisqu’un peu de sel communique aux choses un goût excellent, il faut qu’il ait par lui-même une bien grande saveur. »

Cela dit, il en prit une poignée, en remplit sa bouche et l’avala ; mais l’âcreté du sel lui brûla la bouche. « Comment avez-vous pu dire, demanda-t-il à son voisin, que le sel donnait un goût excellent ?

— Il faut, dit celui-ci à ce vrai nigaud, savoir en régler la quantité ; il donne alors un goût excellent. Pourquoi avez-vous avalé une quantité de sel ? »

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Ta-tchi-tou-lun livre XXVIII.)