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éprouvèrent une vive émotion. Ils accoururent et lui dirent : « Quel est ce son tantôt triste et plaintif, tantôt doux et harmonieux ? »
Cet homme leur montra la conque et dit : « C’est le son de cet objet. »
Les villageois touchèrent la conque avec la main et s’écrièrent : « C’est vous qui produisez des sons, car, toute seule, la conque est muette. »
L’homme prit la conque, et en joua trois fois de suite ; puis il la posa à terre. Les villageois lui dirent alors : « Les sons charmants que nous venons d’entendre ne sont point dus à la vertu de la conque, car elle ne résonne qu’avec l’aide des mains, de la bouche et du souffle de l’homme. »
(Extrait de l’ouvrage intitulé : Fo-pan-ni-pan-king, en sanscrit : le Parinirvan’a soûtra expliqué par le Bouddha, livre I.)