Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/146

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXVIII

LE MARCHAND RUINÉ DANS UN NAUFRAGE.

(La vie est le plus grand des biens.)


Un marchand s’était embarqué pour aller recueillir des pierres précieuses ; mais, à la fin de ses voyages, au moment de prendre terre, son vaisseau se brisa contre les écueils, et tous ses trésors périrent. Il leva les mains dans un transport de joie et s’écria : « J’ai failli perdre le plus grand de mes trésors ! »