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DOCUMENTS GÉOGRAPHIQUES.

la circonférence de ia capitale peut être d^une vingtaine de li. La population est très-pres6ée , et toutes les familles vivent dans Tabondance. Il n’y a point.de prince ni de chefs indigènes. Ce pays estsoumîs au royaume de Ma-lap’o [Malva), auquel il ressemble par les mœurs, les coutiunes et les pro- duits du sol. Il y a une dizaine de Kia-lan {Samghârâmas ) « couvents » qui renferment un millier de religieux et de no- vices : on y étudie en même temps le grand et le petit Véhi- cule. Il y a une dizaine de temples des dieux {Dévâlayas) que fréquentent un nombre considérable dlicrétiques. » En partant de ce pays , Hioaen-thsang fit environ mille li au nord et arriva à Fa-la-pi (VaUabhi) ^ partie septentrionale du royaume de Lo-lo {Lara — Lar — Inde du sud).

A TIENPO TCHILO.

A-tien-po-ichi’h (Adyarhvakila ?), nom de royaume. Si-ya-ki, liv. XI, fol. 21 : « Ce royaume a cinq mille li de tour ; la capitale s’appelle Khie’is€-chi’fa-lo (Khadjêçvara ?) ; sa circonférence est d’environ trente li. Ce royaume est reculé au loin sur les frontières de louest ; il est voisin du fleuve Sin-toa (Sindh — Indus), et se trouve voisin des rivages d’une grande mer. Les maisons sont d une architecture élégante et renferment beaucoup de choses précieuses. Dans ces derniers temps, on n’y voyait ni prince ni chefs indigènes ; il obéissait au roi du Sin-toa (Sindh). Le terrain est bas, humide et imprégné de sel. Il est couvert d’une multitude de mauvaises herbes, de sorte qu’il reste peu d’espace pour l’agriculture. Quoi- qu’on y cultive toute espèce de grains, cependant les plantes potagères y croissent avec une abondance remarquable. Le climat est un peu froid et le vent y souffle avec violence. Il est favorable à l’élève des bœufs, des moutons et des cha-