Page:Julien - Histoire de la vie de Hiouen-Thsang et de ses voyages dans l’Inde.djvu/21

Cette page a été validée par deux contributeurs.

capitale de l’Ouest l’an 399 de notre ère et visita une trentaine de royaumes. Il forme en chinois quatre-vingt-six pages.

2o Mémoire de Hoeï-seng et de Song-yan, envoyés dans l’Inde, en 518, par ordre de l’impératrice, pour aller chercher des livres sacrés et des reliques[1]. Le texte chinois forme trente-cinq pages.

3o Mémoires sur les contrées occidentales, rédigés en l’an 648 par Hiouen-thsang[2]. Ils forment douze livres, ou cinq cent quatre-vingt-cinq pages in-4o ,

    bouddhiques, traduite et commentée par Abel-Rémusat, etc. (in-4o , 1836), se vend à Paris, chez B. Duprat, no 7, rue du Cloître-St-Benoît.

  1. Seng-hoeï-sing-sse-si-yu-ki 僧惠生使西域記. Le texte chinois de cette relation se trouve dans le Ve livre de l’Histoire des temples bouddhiques de la ville de Lo-yang, qui fait partie du recueil Tsin-taï-pi-chou, sect. x.
  2. Ta-thang-si-yu-ki 大唐西域记 « Mémoires sur les contrées occidentales, publiés sous les Thang ». Le titre de l’édition impériale nous apprend un fait extrêmement curieux que personne n’avait remarqué, quoiqu’il soit consigné dans Ma-touan-lin (liv. CVI, fol. 6), savoir, que cet ouvrage fut traduit des langues de l’Inde, en vertu d’un décret impérial, par Hiouen-thsang, maître versé dans la loi des Trois Recueils : 三藏法师玄奘奉诏译. Cette expression ne doit pas être prise à la lettre : elle veut dire que la partie fondamentale de l’ouvrage, concernant l’histoire, l’archéologie, les légendes, etc. a été tirée de sources indiennes ; car il est évident que l’indication des distances qui séparaient les lieux visités par le voyageur, et une foule d’observations personnelles, n’ont pu émaner que de Hiouen-thsang lui-même. Comme ce religieux, qui n’avait parlé que des langues étrangères, pendant une absence de dix-sept ans,