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LIVRE DEUXIÈME.

Plus loin, à deux cents li à l’ouest, on arrive au royaume de Ho-han ;

Plus loin, à quatre cents li à l’ouest, on arrive au royaume de Pou-kho {Boukhara) ;

Plus loin, à cent li à l’ouest, on arrive au royaume de Fa-ti (Vadi) ;

Plus loin, à cinq cents li à l’ouest, on arrive au royaume de Ho-li-si-mi-kia (Kharismiga). À l’orient, ce royaume est voisin du fleuve Fo-tsou (Vatch - Oxus).

Plus loin, à trois cents li au sud-ouest, on arrive au royaume de Kie-choang-na (Kaçana).

Plus loin, à deux cents li au sud-ouest, on entre dans les montagnes. Les chemins de ces montagnes sont profonds et dangereux ; à peine y a-t-on mis le pied, qu’on ne rencontre plus ni eaux, ni herbages. Après avoir fait trois cents li au milieu de ces montagnes, on entre dans les Portes-de-Fer. Ce sont des pics escarpés formant deux sortes de murs parallèles qui n’offrent qu’un étroit passage. Les rochers qui s’élèvent de chaque côté (à l’entrée) contiennent des mines de fer ; on y a appliqué une porte à deux battants, au-dessus de laquelle sont suspendues une multitude de clochettes en fer battu et en fer fondu. De là est venu le nom de Portes de-Fer. C’est là ce qui forme la barrière des Tou-kioue.

Après être sorti des Portes-de-Fer, on arrive au royaume de Tou-ho-lo (Toukhara).

De là, après avoir fait plusieurs centaines de li, on passe le fleuve Fo-tsou (Oxus), et l’on arrive au royaume de Houo. C’était alors la résidence du fils aîné du khan