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m’aperçus que c’était une femme qui m’accueillait de cette manière ; je commençais à lui rendre gourmade pour gourmade avec toute l’énergie dont j’étais capable, lorsqu’il entra une troisième personne qui s’approcha de mon lit ; au même instant mon partenaire, qui était aussi sur son séant, se sentit de nouveau frappé, mais avec une force qui ne me laissa pas douter que ce ne fût un homme. Bientôt le combat fut général ; les deux hommes se colletèrent, tandis que de mon côté je m’escrimais des poings avec mon adversaire ; dans cette cohue nous tombâmes tous les quatre hors du lit. Quoique tout se passât en silence et qu’il n’y eût que quelques mots entrecoupés lâchés de part et d’autre, qui m’assurèrent que la jalousie animait une partie des combattants, le bruit que fit notre chute éveilla l’hôte qui couchait au-dessous de moi ; il se leva et se disposait à venir voir ce que c’était ; ceci fit cesser le combat ; les deux hommes et la femme se relevèrent, ga-