terre et contempla, en souriant, le spectacle
que la facétie prussienne avait imaginé
de lui donner. Après être restée
quelque temps dans cette situation, qui
donna lieu à mille plaisanteries, la pipe
fut retirée, et les Prussiens animés par
la vue du héros de la cérémonie, ainsi
que par le vin, et dont les désirs étaient
exaltés au plus haut point, se disposèrent
à remplacer la pipe et à m’identifier le
stathoudérisme. Comme leur impatience
lubrique ne leur permettait pas d’attendre,
il y eut d’abord de la rumeur,
chacun voulait commencer, enfin on
tira au sort, à l’exception du chef qui
eut l’honneur de m’initier le premier à
la cause qu’il soutenait.
Que faire dans une pareille circonstance ? Il ne me restait que de me soumettre de bonne grâce à ce que je ne pouvais éviter. Je soutins courageusement les assauts multipliés que me livra cette troupe lubrique, et comme je veux être franche en tout, j’avouerai que l’énergie des héros prussiens fut assez