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les naufragés de l’air.

À mesure que s’évasait le cratère… (Page 91.)

bustible. Ils revinrent bientôt avec leur charge de broussailles. Le briquet fut battu, le linge brûlé recueillit les étincelles du silex, et, sous le souffle de Nab, un feu pétillant se développa, en quelques instants, à l’abri des roches.

Ce feu n’était destiné qu’à combattre la température un peu froide de la nuit, et il ne fut pas employé à la cuisson du faisan, que Nab réservait pour le lendemain. Les restes du cabiai et quelques douzaines d’amandes de pin pignon formèrent les éléments du souper. Il n’était pas encore six heures et demie que tout était terminé.

Cyrus Smith eut alors la pensée d’explorer, dans la demi-obscurité, cette