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les naufragés de l’air.

« Harbert ! Nab ! Voyez ! » s’écria Pencroff. (Page 82.)

bout de son oreille, poussa un vigoureux grognement, se précipita sur Harbert, le renversa à demi, et disparut à travers bois.

« Ah ! le gueux ! » s’écria Pencroff.

Aussitôt tous trois s’étaient lancés sur les traces de Top, et au moment où ils allaient le rejoindre, l’animal disparaissait sous les eaux d’une vaste mare, ombragée par de grands pins séculaires.

Nab, Harbert, Pencroff s’étaient arrêtés, immobiles. Top s’était jeté à l’eau, mais le cabiai, caché au fond de la mare, ne paraissait plus.

« Attendons, dit le jeune garçon, car il viendra bientôt respirer à la surface.

— Ne se noiera-t-il pas ? demanda Nab.