Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.
64
l’île mystérieuse.

Ce corps était celui de l’ingénieur. (Page 61.)

— Continue, Nab, dit Gédéon Spilett.

— Quand je vis ces empreintes, je devins comme fou. Elles étaient très reconnaissables, et se dirigeaient vers les dunes. Je les suivis pendant un quart de mille, courant, mais prenant garde de les effacer. Cinq minutes après, comme la nuit se faisait, j’entendis les aboiements d’un chien. C’était Top, et Top me conduisit ici même, près de mon maître ! »

Nab acheva son récit en disant quelle avait été sa douleur en retrouvant ce corps inanimé. Il avait essayé de surprendre en lui quelque reste de vie ! Maintenant qu’il l’avait retrouvé mort, il le voulait vivant ! Tous ses efforts avaient été inutiles ! Il n’avait plus qu’à rendre les derniers devoirs à celui qu’il aimait tant !