Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/537

Cette page a été validée par deux contributeurs.
537
le secret de l’île.

En arrivant au fond de l’une de ces sombres cavités, qui se prolongeaient sur une longueur de plusieurs centaines de pieds à l’intérieur de la montagne, il fut surpris d’entendre de sourds grondements, dont la sonorité des roches accroissait l’intensité.

Gédéon Spilett, qui l’accompagnait, entendit également ces lointains murmures, qui indiquaient une revivification des feux souterrains. À plusieurs reprises, tous deux écoutèrent, et ils furent d’accord sur ce point que quelque réaction chimique s’élaborait dans les entrailles du sol.


« Le volcan n’est donc pas totalement éteint ? »

« Le volcan n’est donc pas totalement éteint ? dit le reporter.

— Il est possible que, depuis notre exploration du cratère, répondit Cyrus