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l’abandonné.


Cyrus Smith examina ce point. (Page 416.)

— Sans doute, reprit le marin, puisque le vent, pour y pénétrer, n’a que cet étroit goulet creusé entre les deux caps, et encore le cap du nord couvre-t-il celui du sud, de manière à rendre très-difficile l’entrée des rafales. En vérité, notre Bonadventure pourrait y demeurer d’un bout de l’année à l’autre sans même se raidir sur ses ancres !

— C’est un peu grand pour lui ! fit observer le reporter.

— Eh ! monsieur Spilett, répondit le marin, je conviens que c’est trop grand pour le Bonadventure, mais si les flottes de l’union ont besoin d’un abri sûr dans le Pacifique, je crois qu’elles ne trouveront jamais mieux que cette rade !