no 37)[1]. Il est daté de l’an 1267 des Grecs (966). Le traité sur l’astrolabe va du fol. 82 vo au fol. 98 ro ; il est écrit d’une mauvaise écriture jacobite ; un certain nombre de lettres y sont très souvent confondues ; la ponctuation y est mise au hasard ; l’encre a jauni. Comme le texte est évidemment mauvais, on a pu, sans hésitation, y faire un certain nombre de changements ; la leçon du manuscrit est alors donnée en note.
L’ouvrage. — Il comprend deux parties : 1o Définition et description de l’astrolabe plan ; 2o Règles pour s’en servir. Ces règles sont au nombre de vingt-cinq, mais il en manque deux (20 et 21) dans le manuscrit de Berlin, car, nous dit le scribe, il manquait là un feuillet dans le manuscrit qu’il transcrivait[2]. — Dans la première partie, Sévère donne une définition philosophique de l’astrolabe, puis indique que cet instrument comprend plusieurs tablettes rondes, planes, placées les unes au-dessus des autres à l’intérieur d’une plus grande qui est creuse et les contient ; il décrit ensuite l’araignée qui porte les signes du zodiaque et les principales étoiles fixes, puis donne quelques généralités sur les cercles et les coordonnées célestes qui figurent sur les tablettes. — Dans la seconde partie il enseigne à résoudre, à l’aide de l’astrolabe, les problèmes