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présent la plupart d’entre elles ne se rapprochent que par une homogénéité de grammaire qui permet de leur associer également la langue originale et encore si peu connue de la péninsule de Corée.


DOCUMENTS HISTORIQUES
SUR LES TOU-KIOUE (TURCS)[1],
EXTRAITS DU PIEN-I-TIEN[2], ET TRADUITS DU CHINOIS
PAR M. STANISLAS JULIEN.




NOTE PRÉLIMINAIRE.


Le Pien-i-tien se compose d’extraits des livres chinois, surtout des livres historiques, relatifs aux peuples étrangers. C’est là qu’on trouve la relation de Fa-hien, intitulée Fo-koue-ki (Mémoires sur les royaumes bouddhiques), et une grande partie de celle du pèlerin chinois Hiouen-thsang, intitulée Si-yu-ki, Mémoires sur les contrées occidentales.

Le Pien-i-tien fait partie du Kou-kin-thou-chou-tsi-tch’ing, vaste collection en six mille volumes, dont Klaproth donna anciennement la table dans le Journal asiatique. La Bibliothèque impériale possède trois autres parties du Pien-i-tien, savoir : 1o Documents sur l’écriture (Tseu-hio-tien) ; 2o Docu-

  1. Deguignes, dans son Histoire des Huns, s’est servi d’une partie de ces documents ; mais il n’en a fait qu’un usage très-incomplet, et les a mêlés à des renseignements tirés de sources différentes, de sorte que nous avons pensé que les lecteurs du Journal asiatique nous sauraient gré de les trouver ici réunis dans leur forme première, complets et sans mélange. (Note de la rédaction.)
  2. Pien-i-tien, liv. 130.