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35. Toutes les fois que cela n’est pas absolument nécessaire, et qu’il ne s’agit point, dans une phrase, de nombrer des objets ou de mettre leur quantité en opposition avec un objet isolé, on n’indique le pluriel dans les noms par aucune particule ou désinence particulière ; ainsi l’on dira :

saram « l’homme », ou « les hommes ».
ᄅᆞᆷ
ᄆᆞᆯ mar « le cheval », ou « les chevaux ».

Dans ce cas, le contexte seul des phrases indique si les substantifs qu’elles renferment doivent être entendus au singulier ou au pluriel.

36. Les postpositions ou particules que nous venons de voir répondent plutôt à des articles qu’à des désinences de cas proprement dits, puisque, jointes aux noms, elles n’en altèrent aucunement la forme, et que d’ailleurs elles peuvent, pour la plupart, être exprimées isolément.

37. On peut résumer, en conséquence de ce qui précède, les particules qui servent de base à la déclinaison simple, dans le paradigme suivant :


SINGULIER OU PLURIEL.
 Nominatif   ″   ″ le, la, les.
Génitif
na
du, de la, des.
ᄀᆞᆯ kar