Page:Journal asiatique, série 6, tome 3-4.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tion des signes chinois figurée dans les dictionnaires des Japonais sous les noms de Kan-won (prononciation de l’époque des Han), Tô-won (prononciation de l’époque des Tang) ou Go-won (prononciation de la dynastie de Ou)[1].

11. Parmi les caractères les plus frappants du dialecte sinico-coréen, on remarque tout d’abord la présence de la finale ㄹ l ou r dans les mots affectés de l’accent bref et qui, dans le sinico-japonais, dans le sinico-annamique, dans le dialecte du Fouh-kien et de Canton, sont terminés par un t ; exemple :

SIGNES. KOUAN- HOA SINICO- CORÉEN SINICO- JAPONAIS SINICO-AN- NAMIQUE FOKKIEN- NAIS CANTONAIS.
jĭh. jĭr. zit. ñut. ñit. yat.
youĕh. wŏr. gwat. ngwiet. gwat. youet.
yĭh. jĭr. zit. ñut. yit. yat.
tsĭh. tsir. sit. tʽat. tchʽit. tsat, tsap.
păh. pʽăr. fat. bat. pat. pat.
chĕh. syœr. zet. tʽyet. kyét. chit.
hiouĕh. hyœr. ket. hwiet. kyét. hiut.
pĭh. pʽir. fit. bout. pit. pit.
  1. Voyez le Rapport de Son Exc. le Ministre d’État sur la composition d’un Dictionnaire japonais-français-anglais (Paris, 1862 ; in-8o), p. 10.