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JORIS-KARL HUYSMANS[1]


Petit, maigre, anguleux, réservé, blême, froid, silencieux, le nez en bec de chouette, la poignée de main pas facile, Huysmans ne mérite évidemment pas l’épithète de « sympathique » dont on a l’habitude de maquiller la silhouette du Parisien en vue.

D’ailleurs, l’est-il Parisien ? La rue de

  1. A été décoré en 1894 — un mois après la publication de cet article dans le Figaro. — « Sous-chef de bureau au Ministère de l’Intérieur, vingt-sept ans de service », a doucement soupiré l’Officiel — et rien de plus.