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PAUL BONNETAIN


Lorsque je rencontre Bonnetain touchant barre à Paris pour quelque mois — ou quelques heures — entre deux escales, impossible de m’ôter de l’esprit qu’il est déguisé. Avec son tube luisant comme la portière d’un coupé, sa jaquette irréprochable sortant de chez le bon faiseur, son col droit, ses escarpins vernis et ses gants clairs, il a l’air de se rendre à un bal costumé. Le vrai Bonnetain est coiffé d’un casque en toile et chaussé de lourdes bottes