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LES DÉCORÉS

ponnent à la Renaissance italienne, ne comprennent rien au mouvement contemporain ou — ce qui est peut-être plus drôle — s’hypnotisent devant les mièvreries bourgeoisement émasculées de Galland et s’intitulent de fougueux anarchistes parce qu’ils acceptent les aimables toiles de Gervex.

La souple compréhension d’Arsène Alexandre se résume dans deux ouvrages où il a étudié, d’un côté, la maîtrise géniale de Daumier et, de l’autre, où il a subtilement détaillé les qualités de l’incomparable charmeur qu’est Willette.

Admirer hier et rendre justice à aujourd’hui, n’est-ce pas là le rôle unique et vraiment noble du critique ?