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MAURICE MAETERLINCK


L’occupation, fort empoignante d’ailleurs, de considérer notre nombril, d’en admirer avec orgueil les délicieux méandres, les harmonieux contours, les chaudes colorations, les majestueux méplats, présente un inconvénient : elle nous empêche de regarder autour de nous et de nous préoccuper tant soit peu de ce qui se passe au-delà de la frontière. Aussi, quand Mirbeau, avec sa déplorable manie de dénicher un tas de gens de valeur qu’on ne connaît pas, claironna, dans Le Figaro, la venue de