Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/119

Cette page a été validée par deux contributeurs.
130
CONTES DE NOËL

aux jointures des branches ; déjà leurs hôtes se gazouillaient tout bas leurs espérances pour la nouvelle couvée.

À la cime d’un grand chêne, tout une famille de serins saluaient, certain matin, l’aurore de son premier jour.

Le ruisseau qui dort, sous les grosses branches de l’arbre géant, le rayon de soleil qui miroite sur la feuille humide au bord du nid, le coin d’azur à travers le rideau de feuillage, cette verdure flottante qui les berce avec de caressants murmures, toutes ces nouveautés ravissantes qui se révèlent à leurs regards étonnés, tiennent hors du nid les têtes curieuses de ces êtres naissants.