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moyen de les délivrer, et j’osai l’entreprendre ; cependant, l’exécution de mon projet n’était point facile : il s’agissait de surprendre l’ordre du comité, ou, tout au moins, d’y réunir deux signatures. J’étais bien persuadé qu’après, il n’y aurait plus de sûreté pour moi, mais comme j’étais bien décidé à fuir avec eux, je m’embarrassai fort peu des suites. Je ne m’occupai que des moyens de réussir. J’ai déjà dit que Caton d’Utique était le moins ignorant du Comité ; cependant ce fut sur lui que je jettai les yeux : je lui composai une fable de mon mieux, pour le déterminer à me signer un ordre d’élargissement en