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que j’éprouvais à être utile aux malheureux, il me manquait encore une autre satisfaction, celle de voir ma chère Sophie. Je n’étais même pas sans inquiétude sur son compte ; il y avait long-temps que je n’avais reçu de ses nouvelles, lorsqu’un jour Britannicus entra dans la salle des séances, en annonçant, avec un sourire farouche, qu’il venait de faire saisir un excellent gibier. Il s’agit, dit-il à ses confrères, d’un ci-devant Comte qui s’avisa de vivre tranquille dans son château, en s’imaginant échapper à nos recherches ; je viens de le faire pincer, dit-il à son collègue Caton, d’une voix basse, on va le con-