Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/168

Cette page a été validée par deux contributeurs.

auxquels je m’adressai ; les uns voulaient retrancher les ariettes, les autres désiraient que je supprimasse le dialogue, d’autres n’en voulaient conserver que le dénouement, d’autres voulaient réduire mes trois actes en un, et d’autres enfin s’obstinaient au contraire, à en faire cinq ; en un mot j’ai vu le moment où l’on déguiserait mon opéra comique en tragédie.

De pareils désagrémens étaient plus que suffisans pour me rebuter. Dans ma juste indignation je fis le serment de renoncer pour jamais aux faveurs de Melpomène. Le genre dramatique me parut encore plus ingrat et sur-tout plus épineux que celui que j’avais d’abord adopté,