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rablement les jeunes auteurs ; croyez-moi, portez leur votre pièce, vous en serez bien reçu.

Je suivis ce conseil de point en point, et, pour réparer le temps perdu, je m’empressai de porter mon opéra au directeur de Feydeau. Celui-ci me reçut avec la plus grande honnêteté ; il me remercia de la préférence que j’avais donnée à son spectacle, et me promit de faire passer ma pièce à l’étude, mais qu’il fallait qu’elle attendît son tour. — Rien n’est plus juste, lui répondis-je, mais au moins pourrai-je savoir à-peu-près le délai que cela exige. — Je conviens, ajouta-t-il, que cela pourra être un peu long ; cepen-