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ment les chagrins viennent l’assiéger dans sa retraite.

À cette belle description poétique, je joignis l’espérance d’être ignoré des méchans, et à l’abri de leurs poursuites. Sophie qui n’avait jamais eu d’autres volontés que les miennes, à qui d’ailleurs il était fort indifférent d’habiter tel ou tel coin de terre, pourvu qu’elle y fût avec moi, consentit volontiers à ma proposition. Nous nous adressâmes au premier laboureur que nous rencontrâmes dans les champs, et me voilà, sans autre formalité, aggrégé garçon de ferme. Sophie, l’aimable Sophie, la fille unique du comte de Stainville, fut reçue fille de basse-cour. Ses traits fins et