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ESSAI SUR LA THÉORIE DES EAUX COURANTES.

à des accroissements éprouvés, pendant le même instant, par les cosinus respectifs des angles que forment deux à deux ces trois lignes. En effet, abstraction faite des moments infiniment courts dont il vient d’être parlé, les composantes, suivant les axes, de la vitesse réelle aux trois points sont respectivement :


Les secondes extrémités des petites lignes supposées matérielles, s’écartent ainsi, pendant l’instant de leur première extrémité, située d’abord en avec des vitesses dont les composantes suivant les axes sont


et ces lignes ont par suite, au bout de l’instant leurs projections sur les axes respectivement égales à

En faisant la somme des carrés trois à trois de ces quantités et extrayant la racine carrée, on trouve que les longueurs des trois petites lignes sont devenues respectivement (sauf infiniment petits négligeables de l’ordre de

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