27
ESSAI SUR LA THÉORIE DES EAUX COURANTES.
à des accroissements éprouvés, pendant le même instant, par
les cosinus respectifs des angles que forment deux à deux ces trois
lignes. En effet, abstraction faite des moments infiniment courts
dont il vient d’être parlé, les composantes, suivant les axes, de la
vitesse réelle aux trois points
sont respectivement :
Les secondes extrémités des petites lignes supposées
matérielles, s’écartent ainsi, pendant l’instant de leur première
extrémité, située d’abord en avec des vitesses dont les
composantes suivant les axes sont
et ces lignes ont par suite, au bout de l’instant leurs projections
sur les axes respectivement égales à
En faisant la somme des carrés trois à trois de ces quantités et
extrayant la racine carrée, on trouve que les longueurs des trois
petites lignes sont devenues respectivement (sauf infiniment petits
négligeables de l’ordre de
(1 ter)
|
|
|