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ESSAI SUR LA THÉORIE DES EAUX COURANTES.

général, les puissances supérieures de leur inclinaison mutuelle : la première traite de l’écoulement par les orifices et par les déversoirs ; la deuxième, de l’influence des coudes et des tournants ; la troisième, du mouvement permanent d’un liquide lancé dans l’atmosphère sous la forme d’une nappe assez mince pour qu’il faille tenir compte de la tension capillaire de ses deux faces. Les deux premières intéressent à un haut degré l’hydraulique pratique : elles contiennent surtout, un essai de théorie des phénomènes de contraction, pour lesquels nos connaissances rationnelles se bornaient jusqu’à ce jour au principe de D. Bernoulli. On verra qu’il est, dès à présent, possible d’y établir un certain nombre de lois positives, et même d’obtenir avec une approximation suffisante, en s’appuyant sur quelques faits simples d’observation, les vraies valeurs des coefficients de contraction ou de dépense.