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BELFORT.

la bibliothèque, le musée, créé par M. J.-B. Dietrich, et l’établissement des Sœurs de Niederbronn (succursale). — Lycée monumental, fondé (depuis 1871) par l’État avec le concours de la ville, pour la jeunesse d’Alsace. — Monument élevé à la mémoire des victimes du siège. — Jolie promenade avec fontaine monumentale, près de la Savoureuse. — Fortifications, élevées originairement, en 1687, par Vauban, et considérablement agrandies depuis 1871. Elles comprennent : l’enceinte de la ville (elle doit être démolie) ; la citadelle, ou Roche de Belfort (le point le plus élevé des ouvrages domine de 67 mèt. le cours de la Savoureuse) ; les forts de la Miotte et de Justice, destinés à protéger le camp retranché du Vallon (vaste parc d’artillerie), au N. de la ville ; les forts des Barres, à l’O., des Hautes-Perches, à l’E., du Salbert, au N.-O., de Roppe, au N.-E., de Vézelois, au S.-O. Les forts, plus éloignés, de Giromagny, au N. de Belfort, du Mont-Vaudois, au N. de Héricourt, et du Mont-Bard, au S. de Montbéliard (ce dernier protège la vallée du Doubs), sont également situés dans le rayon de Belfort. — Sur la colline de la Miotte, tour carrée en maçonnerie, de forme pyramidale et tronquée au sommet, considérée par les Belfortais et tous les habitants des villages environnants comme une sorte de palladium. Cette tour, endommagée en 1871 par les boulets allemands, s’est écroulée dans la nuit du 8 au 9 juillet 1873 ; elle a été reconstruite par l’État.

Pérouse.

Bermont, 87 h., c. de Belfort. → Vieille église.

Bessoncourt, 396 h., c. de Fontaine.

Bethonvilliers, 187 h., c. de Fontaine.