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de chantilly.

entre les hommes ; l’intérêt qu’on portait aux chevaux va se reporter au moins pour moitié sur les cavaliers. Cette fois il s’agit en même temps d’une course et d’un péril : il y a un champ à parcourir et une haie à franchir ; il faut arriver le premier et sauter le premier. Il ne sera pas dit que les jockeys seuls auront payé de leurs personnes ; voici d’autres cavaliers qui vont payer doublement de leurs personne. C’est la course des haies ; aussi l’intérêt augmente encore. Cette fois chaque coureur est un des nôtres, nous savons son nom et ce qu’il a à perdre s’il se brise le crâne en tombant : c’est monsieur le fils du maréchal Ney, c’est M. Alexandre de Périgord, C’est M. Turner, c’est M. Allouard qui se présentent. Cette fois le nom du propriétaire est aussi illustre que celui de son cheval.

Il y a un costume tout exprès pour cette course ; plus il est simple et élégant, et plus il est beau : de longues bottes à revers, une culotte de peau, une chemise de soie rouge,