Je rêve. Ayez pitié. Ayez pitié. Ayez pitié de moi
qui suis si malheureuse…
mon cœur. Vous savez combien j’aime au-dessus de tout
celui que votre bonté me donnent pour époux.
Ô mon Dieu, je vous en supplie. Faites que je vive
avec lui une vie de bonté et d’amour. Mon martyre
est au-dessus de tout. — Moi qui étais si fière
de lui. Ô mon Dieu, épargnez-moi. Je serai l’épouse
fidèle. Je le consolerai. Je le soignerai.
Je le guérirai. Mon Dieu, ayez pitié
de moi. Ayez pitié…
de mon ami demeure encore dans la mienne.
Épargnez à ces deux femmes cette douleur.
Souvenez-vous, mon Dieu, de l’union de nos cœurs.
Vous qui avez permis cette franche amitié,
ne la brisez pas. Nous étions liés comme des frères.
Comment ferai-je donc pour marcher dans la vie
sans lui ? Mon Dieu, voyez, je m’incline
devant vous. Mais épargnez-moi ce martyre.