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Car tu es jeune fille :
les livres t’ont fait croire
et les belles histoires,
qu’il fallait des charmilles,
des roses et des mûres,
et les fleurs des prairies ;
que dans la poésie
on parlait de ramures.
Je sais que tu es pauvre :
tes robes sont modestes.
Mine douce, il me reste
ma douleur : je te l’offre.
1888.