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cette année, entre autres à Bénévent, à Saint-Pétersbourg, à Berne, et aux États-Unis.


Une discussion s’engage ensuite sur la manière en laquelle doit être exécutée la décision prise l’année précédente, au Congrès de Berne, concernant une caisse centrale de propagande qui serait administrée par le Bureau fédéral (Voir ci-dessus p. 105). La proposition suivante est adoptée, comme adjonction à la décision du Congrès de Berne :


Les Fédérations détermineront elles-mêmes les moyens qu’elles jugeront convenables pour réunir la somme à verser à cette caisse de propagande.


L’ordre du jour appelle l’examen du programme du Congrès de Gand. Une discussion générale s’engage à ce sujet, et aboutit à la constatation d’une complète entente entre les délégués. La discussion spéciale sur les diverses questions du programme de Gand est renvoyée au lendemain.

La séance est levée à six heures et demie.

« Pendant cette séance, le commissaire de police de Verviers s’est rendu au local du Congrès et a fait prier les délégués de passer le lendemain matin à son bureau pour y faire constater leur identité. Cette cérémonie officielle s’accomplit le lendemain sans aucun incident digne de remarque, et le commissaire, ayant obtenu sur le lieu de naissance des délégués, leur profession, leur âge et la couleur de leurs cheveux, tous les renseignements qui l’intéressaient, put télégraphier au gouvernement belge que sa vigilance avait sauvé la patrie. »


Cinquième séance (publique), vendredi 7 septembre, à huit heures du soir.

Cette séance, tenue sous la forme d’une soirée familière, fut consacrée à l’audition des rapports des fédérations et sections. Les rapports suivants furent lus ou présentés verbalement :

Fédération de la vallée de la Vesdre ; — Section des femmes de Verviers ; — Fédération espagnole ; — Fédération française ; — Fédération italienne ; — Groupe des sections allemandes ; — Fédération jurassienne ; — Groupes socialistes russes ; — Groupes de la Grèce ; — Groupes d’Égypte.

Après la lecture de ces rapports, une discussion très intéressante s’engage sur les grèves, à propos de la grève de Seraing, dont Meunier fait le récit. La séance est levée vers minuit.


Sixième séance (privée), samedi 8 septembre, à neuf heures du matin.

Les procès-verbaux de la troisième et de la quatrième séance sont lus et adoptés.

Cette séance est spécialement consacrée à des questions administratives. Ce sont :

1° « Des moyens de publier le Compte-rendu du Congrès actuel. » — Il est décidé que les secrétaires du Congrès auront à s’entendre avec la rédaction du Mirabeau au sujet de cette publication.

2° « Liquidation des Comptes-rendus du Congrès général de 1874, tenu à Bruxelles. » — Il reste encore environ 300 exemplaires de ce Compte-rendu, dont les frais ont été jusqu’ici supportés exclusivement par la Fédération de la vallée de la Vesdre. Il est décidé que les 300 exemplaires restants seront mis au prix de 50 c., et que chaque Fédération régionale sera invitée à se charger d’en écouler un certain nombre.

3° « Frais du présent Congrès. » — Ces frais, s’élevant à 63 fr. 20, sont répartis séance tenante entre les Fédérations représentées.

4° « Quelle Fédération remplira les fonctions de Bureau fédéral de l’Internationale pour 1877-1878 ? » — Plusieurs Fédérations proposent la Belgique. La Fédération belge n’étant pas représentée dans son entier, il est proposé de