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RIPARDOS.

Et les entreprises du marquis, furieux que nous l’ayons joué ! une nouvelle tentative Pourrait réussir, et s’il enlevait Manoëla… Oh ! s’il t’enlevait, je le tuerais d’abord !

FRIMOUSQUINO.

Ne l’avons-nous pas défendue jusqu’ici ? – nous la défendrons encore, et quand Alvarès sera son véritable mari…

RIPARDOS.

Enfin, tu as confiance ?

FRIMOUSQUINO.
COUPLETS.
I
––––––Assurément j’ai confiance,
––––––Et quand nos ennuis vont finir,
––––––Je garde ma douce croyance
––––––Aux promesses de l’avenir !
––––La trahison vainement édifie
––––Contre l’amour ses projets ténébreux !
––––Fais comme moi, cousin, je me confie
––––––––Au dieu des amoureux !
II
––––––Sous nos pas naissent les obstacles,
––––––Plus redoutables chaque jour,
––––––Mais l’amitié fuit des miracles
––––––Pour le triomphe de l’amour !
––––Le séducteur, l’époux qu’on mystifie
––––Tombent souvent au piège armé par eux.
––––Fais comme moi, cousin, je me confie
––––––––Au dieu des amoureux !