Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/85

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
RIPAROS

(Chant).

––––Aucun moyen !
ENSEMBLE.
––––Aucun moyen ! Le sort nous est contraire !
PÉRONILLA, parlé

Ma sœur !

FRIMOUSQUINO.

Chut ! il rêve !

PÉRONILLA, parlé de même.

Ma sœur, pourquoi avez-vous mis la clef dans votre poche… (Insistant.) gauche ? (A part.) Après cela, s’ils ne la trouvent pas, ils y mettront de la mauvaise volonté !

ALVARÈS, avec joie.

(Chant.)

––Lui-même il nous révèle où se trouve la clé.
RIPARDOS.
––––––––Prudence ! Silence !
FRIMOUSQUINO.
––––––––Prudence ! Silence ! Je l’ai !
REPRISE DE L’ENSEMBLE.
––––––––Dieu d’amour, Dieu charmant,
––––––––Même quand tu n’y vois goutte,
––––––––Tu sais bien trouver ta route !
––––––––Guide-nous, sois-nous clément !

(Ripardos a ouvert la porte et les quatre personnages disparaissent.)

PÉRONILLA.

C’est ma sœur qui va rager !

(Aussitôt qu’ils ont disparu, on entend frapper violemment à la porte de la chambre où est Guardona.)

VOIX DE GUARDONA.

Ouvrez, ouvrez !… (Léona se réveille.)