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FRIMOUSQUINO, de même.

Sergent !

RIPARDOS.

Le vieux s’est assoupi, c’est peut-être le moment de faire évader nos jeunes mariés.

FRIMOUSQUINO.

Attendons que tout le monde soit bien endormi.

RIPARDOS.

Il me semble qu’on ouvre une porte.


Scène XII

Les mêmes, LÉONA.
FRIMOUSQUINO, apercevant Léona qui entre.

C’est la vieille. (Ils disparaissent.)

LÉONA.

Ma nièce repose : sa chambre n’a pas d’autre issue. Je suis tranquille de ce côté. (A Péronilla.) Vous dormez, vous ?

PÉRONILLA.

Hein ? quoi ? allons ! bon, je comptais sans ma sœur.

LÉONA.

J’ai laissé votre fille endormie et…

PÉRONILLA.

Au nom du ciel ! laissez-moi reposer un instant. Faites comme moi, et puisque c’est une situation sans issue, mettez-vous dans un bon fauteuil, et dormez ! Vous devez en avoir besoin.

LÉONA.

Oui, je suis harassée de fatigue. (Elle se met dans un fauteuil.) Et cependant, je suis en ébullition… ma ven-