Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/80

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ALVARÈS.

Avec reconnaissance !

PÉRONILLA.

Et maintenant, allez vous coucher… pas dans la même chambre, ils se dévoreraient ! toi par là ! Adieu, et bon espoir ! Et vous, là-bas ! allons ! plus vile que ça !

GUARDONA.

C’est une…. c’est une…

PÉRONILLA.

Tonnerre de cacao !

GUARDONA, dehors.

Une culbute !… que je viens de faire.

PÉRONILLA.

Il a trouvé le mot !


Scène XI

PÉRONILLA, seul, s’installant dans un fauteuil pour dormir.

Il a trouvé le mot ! pauvre numéro 1 ! Ce n’est pas un méchant homme, au fond non ! mais il est bête !… et puis il est poltron ! Ah ! dame ! c’est le roi des poltrons ! quand, je pense qu’il a refusé là, tout à l’heure, de se laisser embrocher : je ne lui pardonnerai jamais de la vie ! Mais je bavarde et je tombe de sommeil ! Maintenant, je puis creuser tout à mon aise. C’est égal, je ne crois pas qu’il ait jamais eu de précédent à ce qui m’arrive là ! si vous en connaissez un seul, je vous serai très-obligé de m’en informer ; seulement, je vous saurai un gré, infini de ne pas m’éveiller pour me le dire. Il sera toujours temps, demain matin. — Allons, mesdames, messieurs et toute la compagnie, bonsoir… Enfin !… je crois que je suis bien parti pour la Creusade !

RIPARDOS, à l’œil-de-bœuf.

Frimousquino !