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TOUS.

A table !

PÉRONILLA.

Ce sera un souper très-gai. Je serai entre mes deux gendres. N’avoir qu’une fille et avoir deux gendres ! Quand il y a tant de pères qui ont deux filles, et pas de gendre du tout ! Allons, à table !

TOUS.

A table !

ENSEMBLE.

(Tous les convives excepté le notaire et Vélasquez.)

–––––––Je rage, soupons tout, de même.
DON HENRIQUE.
––––––Mais, pour calmer toutes les têtes,
––––––Rien de meilleur qu’une chanson !
FRIMOUSQUINO.
––––––Sans chanson, pas de bonnes fêtes !
––––––Monsieur le marquis a raison !
DON HENRIQUE.
––––––Qui peut donc mieux s’en acquitter,
––––––Que monsieur le maître à chanter ?
MANOELA.
––––––Il faut chanter, et sans vous en défendre !
ALVARÈS, se lève.
––––––Je ferai comme il vous plaira.
PÉRONILLA, regardant Alvarès.
––––Il est gentil
GUARDONA.
––––Il est gentil Moi ?
PÉRONILLA.
––––Il est gentil Moi ? Non ! pas vous ! mon gendre
––Numéro 2 ! chantez-nous la Malagueña !