Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
––––––Des castagnettes de Pédro !

(Parlé.) Je savais bien que je les réveillerais !

II
FÉLIPE.
––––––La pupille au corrégidor
––––––Aime Pedro d’un amour tendre ;
––––––Le vieux tuteur, tout cousu d’or,
––––––Pour la guérir le voudrait pendre !
JUANITO.
––––––Mais quand un cœur prit son essor,
––––––Jalousie est chose stérile !
––––––Il faudra donner ta pupille,
––––––Corrégidor, et ton trésor !
––––––––––Hé ! ho ! hé ! ho !
TOUS.
––––––––––Hé ! ho ! hé ! ho !
––––––––––Le gai duo !
––––––––––Andantino,
––––––––––Amoroso,
––––––L’amour, qui chante sa fanfare,
––––––Mêle les sons d’une guitare
––––––Aux castagnettes de Pédro !

Scène II

Les Valets, LE MAJORDOME.
LE MAJORDOME.

Caramba ! Je vous y prends. Est-ce pour pincer de la guitare qu’on vous paie ?

FÉLIPE.

Tiens ! nous n’avions rien à faire !

ANTONIO.

On se distrait comme on peut !