Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/41

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
RIPARDOS.

Soyez sans crainte, il fourvoiera à tout !

ALVARÈS.

Encore faut-il…

RIPARDOS.

Rien ! laissez faire, je laisse faire, faites comme moi !

(On entend la cloche au dehors.)

ALVARÈS.

Les cloches ! je suis tout saisi !

PÉRONILLA, venant de la maison.

Les cloches déjà ! trop tôt les cloches !

RIPARDOS.

C’est… c’est M. le marquis qui a donné l’ordre ; il était pressé de repartir.

PÉRONILLA.

C’est différent. Si tout est prêt, et si M. le marquis a donné l’ordre… Mais j’avais donné celui qu’on illuminât ; la nuit est noire comme le diable… Et je ne vois pas mon gendre mon gendre, êtes-vous là ?

RIPARDOS, soufflant à Alvarès.

Oui !

ALVARÈS, répétant.

Oui !

PÉRONILLA.

Ne perdons pas de temps donc !… Holà ! ma fille !… ma sœur !… les témoins !… les gens de la noce ! (Frimousquino qui revient.) La chapelle est éclairée, au moins ?

FRIMOUSQUINO.

Oui mon oncle. (Bas a Alvarès.) Deux cierges de suif, et j’ai défendu qu’on les mouchât !