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enfler comme venimeux, & on peut apprendre tous les jours chez les Naturalistes, que comme la chair de certains animaux de la terre est dangereuse, de mesme en est-il de ceux de la mer. Or les poissons dont les Syriens s’abstenoient sont Apua & Mœnides, fort venimeux, comme on peut voir en Plutarque, & Johannes Tzetzes. On peut donc tenir pour fable ce qu’on dit, qu’ils ne s’abstenoient pas seulement de ceux de la mer, mais aussi de ceux des fleuves, où Apua ni Mœnides ne se trouvent pas Erat is, dit l’interprete de Xenophon, parlant du fleuve Chalus, magnis mansuetistque piscibus refertus, quos Syri pro diis habebant, neque eos lædi patiebantur, sicutinec columbæ quidem. Pour les colombes,