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tice, la création des gardes nationales, l’organisation de la police, et surtout la confiance ranimée, tels sont les titres de Portales à la reconnaissance nationale. Comme plus tard Moreno à l’Équateur, et Castilla au Pérou, Portales a été pendant un moment l’âme de son pays. À la fin du siècle, le président Georges Montt, libéral et anticlérical, tenta de rassembler autour de lui les patriotes et y réussit dans une certaine mesure. Mais il n’a pas eu la fortune de Portales.

D’ailleurs, tous ces dictateurs éphémères, grands hommes dans leur pays, ne sont guère, au dehors, connus que des philatélistes, leur effigie ornant de nombreux timbres-poste.