Page:Ivoi - Miss Mousqueterr.djvu/304

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
287
UN ENFER SCIENTIFIQUE.

De leurs nacelles, ils n’avaient rien observé de suspect. Dans leur champ visuel, ils avaient seulement remarqué une petite caravane traversant un plateau éloigné. Troupe sans importance : quelques yaks porteurs, six ou sept personnes.

Ce compte rendu terminé, le lord allait les congédier, quand l’officier russe, Thomas Albarine, s’adressant au général Labianov, dit :

— Excellence. En traversant le camp, l’un de ces marchands bouriates, qui vendent des vivres à nos soldats, m’a prié de vous remettre une missive de nature à vous intéresser, m’a-t-il affirmé. Je n’ai pas cru devoir refuser.

Un de ces marchands m’a prié de vous remettre une missive.
Un de ces marchands m’a prié de vous remettre une missive.

En campagne, tout avis peut être bon. Voici le papier en question.

Il présentait à son chef un pli, enfermé dans une enveloppe de soie.

Labianov le prit, déploya la feuille.

Mais à peine y eut-il jeté les yeux, qu’il pâlit affreusement. Sans un mot, il la présenta à lord Aberleen, et ce dernier, avec une stupeur profonde, déchiffra, cette laconique missive.

« Premier avertissement :