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— Capitaine Vidal.

L’officier tourna la tête, considéra celui qui lui parlait, eut un haut-le-corps et rougit. Il reconnaissait le jeune garçon.

— Sa Majesté vous prie d’entrer, continua Milhuitcent, auquel aucun de ces détails n’avait échappé.

La rougeur du capitaine s’accentua.

Cependant il traversa l’antichambre, pénétra dans le cabinet, et la main droite à hauteur du front, dans une impeccable attitude militaire, il se tint debout en face de l’Empereur.

Espérât avait repoussé la porte et, adossé au vantail, il observait, le cœur serré, souhaitant tout bas s’être trompé.