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de galop se fit entendre. Marc Vidal venait d’être autorisé à monter en selle et à quitter Châtillon.

Le cœur brisé, l’officier avait obéi et, déchirant les flancs de son cheval de coups d’éperons rageurs, il l’avait lancé à toute vitesse sur la route de Bar-sur-Seine.

Par cette ville, par Bar-sur-Aube et Brienne, le capitaine allait essayer de rejoindre l’Empereur.

Et tandis que sa monture galopait furieusement, tandis que le vent lui fouettait le visage, Marc Vidal murmurait avec une énergie désolée :

— Tout meurt, la France, la tendresse… Moi aussi je veux mourir.