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Vous souvient-il d’un jour, le premier de l’année,
Où le divin sourire illumina vos yeux,
Où mon âme en votre âme adora son aînée,
Où votre cœur m’aima, doux et silencieux… ?
Vous souvient-il d’un jour, le premier de l’année ?

Un mois s’est écoulé, nous touchons à sa fin…
Deux fois, pendant deux soirs, je vous revis encore ;
Maintenant que la joie est à son lendemain
J’entends encor l’écho de votre voix sonore.
… Un mois s’est écoulé, nous touchons à sa fin…

Et ce soir est un soir d’acier pluvieux et sombre,
ET mon âme est si triste, une angoisse m’étreint,
Mon cœur tout attendri d’un vilain doute s’ombre :
Si votre cœur n’était que menteur, fourbe et vain… ?
… Et ce soir est un soir d’acier pluvieux et sombre…