Page:Isis Copia - Fleurs de rêve, 1911.pdf/108

Cette page a été validée par deux contributeurs.



VI.

Il faut bien que l’hymne s’achève
Et qu’on déserte le festin ;
Au ciel l’étoile du matin
Se lève !

Parmi les parfums somnolents
Où la nuit a mis son haleine
Pleurent les chants de la fontaine,
Troublants…

Tous les champs de la Galilée
Dorment, oubliant le passé
Que la souvenance a tracé,
Ailée…